 | Monsieur Luc ALESSIO Luc était, pour moi, bien plus qu’un ami d’enfance : il était mon jeune frère français, celui que la vie m’avait offert lors de mon séjour à Sisteron en 1973 et 1974. Je garde de lui une multitude de souvenirs précieux, empreints de simplicité, de rires et d’une profonde affection. L’un de ces souvenirs, particulièrement cher à mon cœur, est celui de nos parties de ballon dans un champ de blé fraîchement fauché, tout près de la maison. Ces moments, à la fois ordinaires et magiques, ont tissé entre nous un lien qui n’a jamais cessé de grandir. Avec les années, ce lien s’est renforcé. Luc a passé une partie d’un été chez moi à Kansas City, apportant avec lui cette joie tranquille et cette présence chaleureuse qui le caractérisaient. Plus tard encore, il nous a offert l’un des plus beaux cadeaux de sa vie : sa fille, Lise. À trois reprises, elle a partagé notre quotidien, et aujourd’hui elle fait pleinement partie de notre famille. Grâce à Luc, elle est entrée dans nos vies, et elle y restera toujours. Luc laisse derrière lui un héritage d’amour, de générosité et de souvenirs lumineux. Il est tendrement rappelé, profondément aimé, et son absence ne fait que souligner la richesse de ce qu’il a apporté à chacun de nous. Son esprit continue de vivre dans nos cœurs, dans nos histoires, et dans la place indélébile qu’il occupe au sein de notre famille.
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