Monsieur Henri RIPPERT

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Domicilié à Marseille (13004)
Né à Marseille (13001) le lundi 24 juillet 1922
Décédé à Marseille (13012) le mercredi 22 août 2018 à l'âge de 96 ans
Veuf de Madame Marcelle RIPPERT

Rire à en vivre 

Cet album de vie a été crée le jeudi 23 août 2018.
La dernière modification date du lundi 27 août 2018.

Marseillais, amoureux de la mer et de ce qu'elle apporte. Travailleur toujours : dans le transit, pour lui et ses proches.

En train d'ouvrir les huitres

Né le 24 juillet 1922 à Marseille, Henri a suivi des études secondaires au lycée Saint-Charles à Marseille. Littéraire, il obtient une licence en Droit à la faculté d'Aix en Provence le 17 juin 1943 et une autre en Lettres à la faculté d'Aix-Marseille le 24 mars 1944.
Du 11 décembre 1944 au 30 janvier 1946, il a exercé une mission de traducteur-rédacteur à la Présidence du Gouvernement, pour laquelle il traduisait les information captées en phonie (en anglais et allemand) à l'écoute des agences de presse étrangères. Le service a été supprimé en janvier 1946.
A partir de là, Henri a travaillé chez différents transitaires, dans les service d'exploitation : Chez Clément d'abord, dans le transit de fruits et primeurs d'importation ; pour la création d'un transitaire spécialisé dans la primeurs ensuite ce qui a conduit à la création de la société PRIMORY en 1955 qu'il a du quitté en 1970 car ne voulant pas quitter Marseille ; chez Jokelson & Handtsaem comme chef du service de transit export jusqu'en 1973 ; chez Transcestor jusqu'à fin novembre 1977 ; chez FRAHUIL SA jusqu'en août 1982.
Voyant venir les conséquences des bouleversements dans les activités portuaires (installations de Nos, conteneurs) il demande à pouvoir bénéficier d'une préretraite à partir d'octobre 1982.

Mais le travail ne s'arrêtait pas à la vie professionnelle. Toujours actif, Henri était un passionné de pêche sous-marine. Et il rapportait bien souvent les oursins, le violets, les poissons pour des repas familiaux.

Autre grande activité de cet infatigable travailleur : le jardinage et la production maraîchère et viticole. Il déployait son art, toujours documenté, partout où il vivait : à Digne dans une maison familiale, au Castelet sur une parcelle achetée et aménagée avec Marcelle, et sur leur immense terrasse dans une multitude de pots et de jardinières.

Les loisirs étaient essentiellement à l'occasion des réunions familiales, dans l'étude des langues étrangères (8 ou 10, dont le Chinois à la fin de sa vie), et des voyages que leur permettaient l'appartenance de Marcelle à Air France.